LA PRINCESSE QUI N’AIMAIT PAS… – BARBAQUE COMPAGNIE

 

MISE EN SCENE : JOHANNY BERT

Durée : 0h45

Mise en scène : Johanny Bert, assistée d’Adeline-Fleur Baude
Texte : Aude Denis
D’après le roman d’Alice Brière-Haque :
La princesse qui n’aimait pas les princes (Ed. Actes Sud junior)
Création : Caroline Guyot, Interprétation : Stéphanie Vertray
Univers plastique et costumes : Vaïssa Favereau
Décor : Amaury Roussel, Peinture : Chicken
Production et administration : Elsy Brame
Développement & diffusion : Isabelle Garrone
Administration : Eva Sérusier

 

LA PRINCESSE QUI N’AIMAIT PAS…

 

Un conte théâtral qui bouscule les conventions
Dans un royaume où tout semble écrit d’avance, la princesse vient de réussir une mayonnaise parfaite. Ce signe, interprété comme un appel au mariage, déclenche une course effrénée : les prétendants affluent, venant des quatre coins du pays. Mais, malgré tous leurs efforts pour séduire la belle, aucun ne parvient à faire battre son cœur. Pas un frisson, pas un émoi ! Et pour cause : personne ne s’est même demandé si la princesse voulait vraiment d’un mari.

Seule sur scène, Stéphanie Vertray surgit d’une poubelle pour incarner cette héroïne du XXIᵉ siècle, bien décidée à suivre son propre chemin. Accompagnée de marionnettes, d’objets divers et d’un humour décapant, elle donne vie à une princesse qui pourrait bien tomber amoureuse d’un palefrenier ou d’une chevalière… ou tout simplement choisir de ne pas tomber amoureuse du tout.

S’inspirant du roman jeunesse d’Alice Brière-Haquet, La princesse qui n’aimait pas les princes (éd. Actes Sud Junior), ce spectacle revisite les codes du conte classique avec malice et modernité. À travers une langue pleine de surprises – jouant notamment avec les contraintes et la musicalité de l’alexandrin – et une mise en scène inventive, La princesse qui n’aimait pas explore les questions d’amour, de liberté, et de choix individuels.

Ce spectacle invite petits et grands à se poser une question essentielle : faut-il suivre les attentes des autres ou écouter ses propres désirs ?

 

UNE MISE EN SCÈNE INVENTIVE ET AUDACIEUSE

 

Sous la direction de Johanny Bert, la mise en scène joue sur la simplicité apparente et l’ingéniosité. Stéphanie Vertray évolue dans un décor minimaliste mais plein de surprises : une poubelle qui devient château, des objets du quotidien transformés en personnages secondaires, et des marionnettes qui surgissent pour appuyer le récit ou dialoguer avec l’héroïne.

Cet univers plastique, imaginé par Vaïssa Favereau et mis en lumière par les décors d’Amaury Roussel, mêle poésie visuelle et humour décalé. Les costumes, eux aussi, s’amusent à détourner les attentes traditionnelles : ici, pas de robes volumineuses ou de couronnes étincelantes, mais des accessoires qui reflètent la modernité et l’indépendance de cette princesse atypique.

Loin des contes de fées classiques, la pièce adopte un ton à la fois drôle et profond, capable de capter l’attention des jeunes spectateurs tout en touchant les adultes par sa réflexion sur le poids des normes sociales.