LE MALADE IMAGINAIRE – TIGRAN MEKHITARIAN

Durée : 1h50

MISE EN SCENE : TIGRAN MEKHITARIAN

Mise en scène et adaptation : Tigran Mekhitarian
Direction artistique : La Compagnie de l’Illustre Théâtre
Assistance à la mise en scène : Lucie Baumann
Création sonore et musique : Sébastien Gorski
Chorégraphies : Camila Halima Filali
Lumières : Denis Koransky, Scénographie : Georges Vauraz
Costumes : Axel Boursier
Création vidéo : Jérémy Vissio
Régie générale : Camille Jamin
Régie plateau : Malène Seye
Régie son et lumières : Guillaume Rouchet
Habillage : Andréa Millerand
Avec : Serge Avédikian, Anne Coutureau, Isabelle Gardien, Sébastien Gorski, Camila Halima Filali, L’Éclatante Marine, Tigran Mekhitarian et Étienne Paliniewicz

 

LE MALADE IMAGINAIRE

 

Tout le monde connaît Le Malade Imaginaire, l’œuvre ultime de Molière.

Enfin, c’est ce qu’on croyait jusqu’à présent !

Si Molière avait écrit le Malade Imaginaire aujourd’hui, Argan serait-il accro aux anti-dépresseurs ? Toinette continuerait-elle à travailler ? Angélique incarnerait-elle un féminisme absolu et éclairé ?…
C’est ce voyage que Tigran Mekhitarian vous propose avec sa version moderne du Malade Imaginaire, une version théâtrale majuscule, portée par une direction d’acteurs hors normes. Un conte urbain à la fois impétueux et subversif. Une fable où la violence résonne comme un appel à l’aide. Une satire au vitriol qui provoque le vertige. Un réquisitoire qui insuffle, grâce au rap, à la danse et au chant, une modernité radicale et séditieuse.

Car le Malade Imaginaire rappelle au fond une chose simple, essentielle, que l’on oublie pourtant trop souvent : il faut toujours tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin.

 

TIGRAN MEKHITARIAN

 

Tigran Mekhitarian commence en 2005 sa formation au Conservatoire municipal de Menton, où il étudie pendant 7 ans. Il monte ensuite sur Paris, pour y intégrer les cours Florent. En parallèle, il participe à la première saison de 1er acte, dirigé par Stanislas Nordey au Théâtre National de la Colline, travaillant ainsi avec Jean-François Sivadier, Nicolas Bouchaud, Caroline Guiela Nguyen, Valérie Dreville ou encore Samuel Achache. En 2016, il réussit le concours de l’ESCA, l’École supérieure des comédiens en alternance, et clôt sa formation.

La carrière de Tigran Mekhitarian décolle alors irrésistiblement. L’engouement autour de sa personnalité singulière et passionnée est immédiat. Dès 2016, il enchaîne les rôles puissants dans des salles prestigieuses : Sganarelle (dans Dom Juan de Molière, mis en scène par Anne Coutureau au Théâtre de la Tempête), Armand (premier rôle de Cruelle Aurore écrit et mis en scène par Benoît Marbot au Théâtre du Petit Parmentier), Rachid (dans Les Yeux d’Anna de Luc Tartare mis en scène par Cécile Tournesol au Théâtre 13)…

En pleine ascension, Tigran reçoit en 2018 le prix du jury du concours de seul en scène pour Les Planches de L’Icart, au Théâtre des Mathurins, et incarne Ben dans Djihad d’Ismaël Saidi. La profession reconnait son talent artistique et son énergie déchaînée. Tigran devient alors un acteur incontournable de la scène du théâtre public. De 2017 à 2020, il tient le rôle-titre dans Tigrane écrit et mis en scène par Jalie Barcilon, qui se joue notamment au CDN de Vire et au Théâtre du Lucernaire à Paris. Il incarne également Tigran dans La Tendresse aux Bouffes du Nord, mis en scène par Julie Beres, écrit par Kevin Keiss et Alice Zeniter. Les années suivantes, il joue aussi Momo dans une adaptation de La vie devant soi de Romain Gary, mis en scène par Simon Delattre, interprète John dans ADN de Denis Kelly et Gianni dans La maladie de la famille M de Fausto Paravidino….

Les rôles s’enchaînent, le monde du cinéma commence alors à s’intéresser à son talent. Il joue dans la série MOAH pour OCS, réalisé par Benjamin Rocher. En 2021, il est au casting de Kaamelott d’Alexandre Astier. Et ce n’est qu’un début ! En 2023, il retrouve le réalisateur Benjamin Rocher pour le tournage d’Antigang pour Disney plus et interprète Missac Manouchian dans le biopic Mr Aznavour, dirigé par Grand corps malade et Mehdi Idir.

En parallèle, Tigran crée sa compagnie, la compagnie de L’Illustre Théâtre, avec laquelle il met en scène trois pièces de Molière : Les Fourberies de ScapinL’Avare et Dom Juan. À chaque fois, il modernise et transcende les textes classiques pour y insuffler un vent de contemporanéité. Ce qu’il compte bien faire à nouveau aux Bouffes du Nord, en mars 2024, avec son adaptation du Malade Imaginaire.

 

SERGE AVEDIKIAN

 

Serge Avedikian est né à Erevan en Arménie Soviétique en 1955. Il débarque en France à l’âge de quinze ans, parlant à peine le Français.

Au collège, ce passionné de football s’éprend du théâtre. Entre 1972 et 1976, l’apprentissage au conservatoire de Meudon pendant trois ans l’invite à poursuivre au conservatoire de Paris en tant qu’auditeur libre.

En 1976, il crée la compagnie Théâtre de la Fenêtre.
Il débute au cinéma en Christian Ranucci du Pull-over rouge de Michel Drach (1979) et en paysan troublé par un soldat allemand de Nous étions un seul homme de Philippe Vallois (1979).
C’est ensuite la télévision qui lui fait la part belle (Toutes griffes dehors de Michel Boisrond, 1982, L’été de tous les chagrins de Serge Moati, 1989). Mais il mêle aussi les films de premier plan (L’orchestre rouge de Jacques Rouffio, 1989) et les œuvres engagées (L’aube de Miklos Jancso, 1985).
Il soutient des films singuliers (Halteroflic de Vallois, 1983, La diagonale du fou de Richard Dembo, 1984, Le trésor des îles chiennes de F.J Ossang, 1990, Les semeurs de peste de Christian Merlhiot, 1995).

Serge Avédikian reste un visage clé des œuvres travaillant la mémoire arménienne avec Mayrig d’Henri Verneuil (1991), Aram de Robert Kechichian (2002), Le voyage en Arménie (2006), L’armée du crime (2009) et Une histoire de fou (2015) de Robert Guédiguian.
Il traverse les genres, les époques, les pays et les origines pour Le cahier volé de Christine Lipinska (1993), Labyrinthe de Mikael Dovlatyan (1995), Vive la mariée… de Hiner Saleem (1997), Disparus de Gilles Bourdos (1998), Paris, mon petit corps… de Françoise Prenant (2000), Agents secrets de Frédéric Schoendoerffer (2004), Viva Laldjérie de Nadir Moknèche (2004) et Poulet aux prunes de Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud (2011).
Invité de nombreuses séries télévisées (Toutes griffes dehorsLa Crim’, 2002, Quai n°1, 2005, Louis Page, 2006), il joue aussi au théâtre : Botho Strauss, Genêt, Marivaux, Claudel, Dan Franck, Tennessee Williams et Corneille, sous la direction de Patrice Chéreau, Jacques Lassalle, Claude Regy et d’autres.
En tant que réalisateur, il propose une œuvre dense, composée de documentaires de créations, des courts métrages de fiction et de peintures animées (Bonjour Monsieur, 1992, Mission accomplie, 1994, M’sieurs dames, 1997), poétiques (J’ai bien connu le soleil, 1991, Le cinquième rêve, 1995, Terra Emota, 1999, Lux Aeterna, 1999) et animés (Ligne de vie, 2003, Un beau matin, 2005).

En 2007, il présente Nous avons bu la même eau. Le retour au village de son grand-père, en Turquie d’aujourd’hui, entre passé et avenir. Il s’agit de son premier long métrage sorti en salle. En 2010, il obtient la Palme d’Or du court-métrage à Cannes, pour son film d’animation Chienne d’histoire.
En 2014, il réalise et interprète le rôle titre du film Le scandale Paradjanov, sur la vie et l’œuvre du cinéaste Sergeï Paradjanov, co produit par l’Ukraine, la France, l’Arménie et le Géorgie. Il réalise en 2016 ensuite Celui qu’on attendait, une comédie tendre et baroque, avec Patrick Chesnais dans le rôle principal.

 

ANNE COUTUREAU

 

Comédienne et metteur en scène, Anne Coutureau est la directrice artistique de Théâtre vivant.

Née à Paris, en 1970, elle a été formée à l’Ecole Claude Mathieu.
Aux côtés de Jean-Luc Jeener, elle participe à l’ouverture du Théâtre du Nord-Ouest en 1997. La singularité de cette aventure la confronte à tous les métiers du théâtre, enrichissant sa formation : de la scénographie à la conduite des équipes en passant par l’administration. Elle y fait sa première mise en scène : La Critique de L’Ecole des femmes de Molière.

Depuis 1992, elle travaille dans divers théâtres à Paris et monte Tchékhov, Molière, Corneille, Feydeau, Fosse, Kribus, Jeener… en même temps qu’elle joue Phèdre, Andromaque, Ysé, Camille, Marianne, Silvia, Henriette, Elise, Eléna… mais aussi de nombreuses créations de Jean-Louis Bauer, Laura Forti, Benoit Marbot, Mitch Hooper, Carlotta Clerici, Cyril Roche, Hippolyte Wouters… une trentaine de rôles jusqu’à aujourd’hui.

En 2002, avec Carlotta Clerici, Mitch Hooper, et Yvan Garouel, elle fonde la compagnie Théâtre vivant dont elle reprend seule la direction en 2012. Autour des spectacles, d’autres dispositifs voient le jour, affirmant son intérêt pour la recherche artistique et la pédagogie : ateliers d’entraînement, de recherche et de création pour acteurs professionnels et amateurs. Par ces ateliers, elle aborde l’écriture dramatique ; sa huitième pièce Encore des mots a été créée en juin 2018, au Blanc-Mesnil.

En 2012 au Théâtre de la Tempête, elle monte Naples millionnaire! création en France d’une des plus célèbres pièces d’Eduardo De Filippo pour lequel elle reçoit le Prix du Public du « Meilleur Spectacle » aux Beaumarchais 2012.
C’est également au Théâtre de la Tempête qu’elle a présenté, en 2016,  Dom Juan de Molière.

 

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