Sélectionné

AVEC AMIR HADDAD

MISE EN SCÈNE : STEVE SUISSA

DURÉE : 1H20

Âge minimum conseillé : 12 ans 

Auteur : Marc Élya
Assisté de : Jessica Duclos
Assistante mise en scène : Manon Elezaar
Lumières : Jacques Rouveyrollis
Son et musique : Maxime Richelme, Costumes : Cécile Magnan
Décors : Emmanuelle Favre
Producteur : Richard Caillat – Arts Live Entertainment Fimalac Culture, en accord avec Play Two Live

Alfred Nakache fait partie de ces héros des temps modernes dont l’histoire est méconnue : celle d’un parcours hors du commun, d’une résistance et d’une résilience à toute épreuve. À la force de ses bras, ce gamin de Constantine, Toulousain d’adoption, est devenu champion de France de natation et a représenté son pays aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. À la force de son courage, après avoir été arrêté par la gestapo, il a nagé dans les bassins insalubres du camp d’Auschwitz dont sa femme et sa fille ne sont jamais revenues. En leur mémoire, il s’est relevé et a repris la compétition jusqu’à récupérer son titre de champion de France et participer, à nouveau, aux JO de Londres en 1948.

Une ressemblance physique troublante mais aussi une force de caractère, des valeurs et une humilité communes … Il n’en fallait pas plus à Steve Suissa pour proposer à Amir Haddad de se fondre dans la peau d’Alfred Nakache.

 

 

 

 

 

 

Steve Suissa entre au Cours Florent en 1989 et commence sa carrière à la télévision dans des séries françaises comme Navarro ou PJ, et au théâtre où il joue notamment des classiques de Tennessee Williams. Il observe les différents metteurs en scènes qui le dirigent et décide de réaliser son premier film. En 2000 il écrit avec Marc Esposito (Le Coeur des hommes) le scénario de L’Envol, qu’il réalise et dans lequel il joue.

Le film obtient un succès d’estime qui le fait remarquer de la profession. Il tourne ensuite un court-métrage, Elle pleure pas (2001), avec le couple Cristiana Reali et Francis Huster, qui fut son professeur au Cours Florent. Puis il s’essaye au thriller en réalisant Traquée (2002), un téléfilm, avec Claire Keim. Mais il revient vite à son genre de prédilection avec Trop plein d’amour (2003), un autre téléfilm, dans lequel il fait tourner son ami Pierre-Olivier Mornas, qui l’engage ensuite pour son premier long métrage Comme si de rien n’était (2003).

Il revient au cinéma en écrivant et réalisant Le Grand rôle (2004) avec Stéphane Freiss. Il développe là des thèmes qui lui sont chers : l’amitié, le monde du spectacle etc.
Thèmes qu’il approfondit dans Cavalcade en 2005, où cette fois, il adapte l’autobiographie de Bruno de Stabenrath, dans une oeuvre intimiste et sensible. Il fait preuve d’audace en proposant le premier rôle à l’humoriste Titoff. N’oubliant pas les joies du métier de comédien, il apparaît souvent dans ses propres films.